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WAN © 2007

ACTUALITÉ

 

   2007 թ, Դեկտեմբերի 8                         Affaires Internationales 

Les Arméniens d'Arménie Occidentale et l'ONU

Non contente de nier la réalité de ce génocide, Angora (Ankara) justifie sa position en précisant qu'il ne peut y avoir de génocide contre un peuple qui n'existe pas, effaçant ainsi le crime et son objet, pour atteindre pleinement l'objectif génocidaire : ce peuple ne doit plus exister... ce peuple n'existe pas... ce peuple n'a jamais existé. Le révisionnisme achève le crime ; il en constitue la seconde phase en effaçant un groupe ethnique de l'histoire de l'humanité.

 (PROPOSITION DE LOI du Sénat français, le 19 septembre 2005 : relative à l'incrimination pénale de la contestation publique des crimes contre l'humanité).

Deux ans plus tard ;

Pour un peu mieux comprendre le contexte actuel, et schématiquement il est nécessaire de saisir que l’ONU subit une transformation dans son mode de fonctionnement et en particulier avec l’émergence d’un Conseil des Droits de l’Homme.

En fait le but de notre réunion a été de créer une organe d’expert des Peuples Autochtones sous la demande du Conseil des Droits de l’Homme charger de poursuivre les actions menées par l’ancien Groupe de Travail.

Je reviendrais en détail sur ces nouveaux mécanismes de l’ONU, mais avant tout je voudrais expliquer pour quelles raisons et comment, le CNA a décidé d’appliquer la Déclaration relative aux Droits des Arméniens d’Arménie Occidentale votée le 20 janvier 2007.

Il faut savoir que la Déclaration nommée ci-dessus, est issue d’un partenariat entre des membres du CNA et un travail d’expert au sein de la Décennie des Peuples Autochtones, réalisé entre autre par Monsieur Miguel Alfonso Martinez et Madame Erica Daes (en rappelant pour ceux qui ne le savent pas que Madame Erica Daes est la personne qui a défendu très courageusement la reconnaissance du Génocide des Arméniens par l’ONU).

Ensuite est de façon plus étendue, la Déclaration sur les Droits des Peuples Autochtones a été votée par l’ONU le 13 septembre 2007.

A cela, je rappelle encore que « l’État Turc » comme 143 États, a approuvé cette déclaration même si non contraignante, le représentant ne se souvenant plus qu’il existait encore un ou plusieurs peuples ou nations autochtones vivantes sur nos territoires occupés.

Cette chronologie des dates est très importante car elle montre, ou plutôt elle démontre que le CNA a su dés le départ initier un fonctionnement strictement conforme au droit international et à la Charte des Nations Unis, mais aussi, surtout et c’est le plus important, strictement conforme au exigences de la Nation Arménienne d’Arménie Occidentale.

Je reviendrais les jours suivants sur les détails de ce qui s’est passé durant ces deux jours, et de ce qui va se passer pour tous les Arméniens s’affirmant d’Arménie Occidentale, mais je tiens à préciser, que cette fois-ci nous sommes encore, après l’exécution d’un plan d’extermination qui a anéanti en profondeur mais non de façon irrémédiable notre nation, devant un tournant historique, et mon message le plus simple possible sera le suivant, préparons nous à prendre en charge notre destinée et donc la destinée des futurs générations, c’est aujourd’hui que cela ce décide, là maintenant !

Arménag Aprahamian
Membre du Conseil National Arménien
Chef de la Délégation du Conseil National des Arméniens d’Arménie Occidentale à l’ONU
 

Intervention Officielle à l'ONU

LES DOSSIERS

 

 2007 թ, Դեկտեմբերի 10                       Affaires Internationales 

Le réveil des peuples autochtones

Mieux : ils parviennent à transmettre leur savoir à leur descendance. En témoigne l'exposition "Natures vivantes, regards d'enfants" qui vient de s'ouvrir au Musée de l'homme (Paris), et qui présente des dessins venus d'ethnies et de régions diverses. Forêts d'Amazonie ou d'Indonésie, steppes du Kirghizstan, oasis du Sahara, étendues glacées du Groenland et de la Sibérie, îles de Madagascar, de La Réunion ou de Mayotte : Hélène Pagézy, écoanthropologue au Musée de l'homme et commissaire scientifique de l'exposition, a été frappée par la précision de ces productions enfantines, "qui révèlent les connaissances et les savoir-faire transmis par la communauté".

Il y a quarante ans, pourtant, on pouvait craindre le pire. "Nous étions alors convaincus que les populations autochtones ne passeraient pas le XXe siècle", rappelle Jean-Patrick Razon, directeur de la section française de Survival International. L'association, créée en 1969, défend les droits des peuples autochtones dans le monde en menant des campagnes d'opinion, en collaboration avec les ONG locales et les anthropologues. Elle se bat depuis vingt ans pour soutenir les Indiens yanomami du Brésil dans leur lutte pour reconquérir leur terre. Ceux-ci ont fini par obtenir un territoire, mais ils n'en sont toujours pas propriétaires.

Malgré de lourds handicaps - chômage, alcoolisme, détresse humaine -, "les peuples sont toujours là, certains en plein essor démographique", constate l'anthropologue. Dans les années 1970, il ne restait que 100 000 Indiens au Brésil. Aujourd'hui, ils sont 750 000. Une moitié d'entre eux vit encore dans la forêt amazonienne, l'autre s'est urbanisée. Et, fait nouveau, cette population ne cache plus son "indianité".

"Il y a aujourd'hui un renouveau identitaire extraordinaire, favorisé par les Nations unies", insiste M. Razon. Grâce aux instances internationales, en effet, les nations autochtones ont pu se rencontrer, et constater que leurs problèmes étaient similaires. Elles luttent désormais en créant des alliances, telle celle qui réunit les peuples du Nord, ou encore ceux de la forêt d'Afrique, des Philippines et d'Amérique latine.

Phénomène transitoire, demain mis à mal par la mondialisation ? Pas si sûr. De plus en plus, les peuples indigènes font appel aux moyens modernes - Internet, forums internationaux - pour défendre leurs droits. Et ceux qui parviennent à devenir avocats, médecins ou journalistes mettent de plus en plus souvent leurs compétences au service de leur cause. Y compris parmi les peuples qui paient le plus lourd tribut au monde moderne.

Ainsi des Aborigènes - 460 000 personnes, soit 2,3 % des Australiens. "Bien que constamment en situation de lutte sociale, ils avancent à petits pas", affirme Barbara Glowczewski (laboratoire d'anthropologie sociale du Collège de France), spécialiste des cultures aborigènes. Ainsi également, à l'autre bout de la planète, des Inuit du Groenland.

"Ces Inuit tunumiit ont une force extraordinaire, et un désir d'aller de l'avant sans perdre le fondement de leur culture", dit Bernadette Robbe (Musée de l'homme), qui étudie ce peuple depuis longtemps. A preuve : ils ont demandé à l'ethnologue d'élaborer un dictionnaire encyclopédique linguistique et culturel. Et obtenu qu'une école soit bâtie à Ammassalik. Ce qui évite d'éloigner les enfants de leur famille, et donc de les acculturer.

Mais au fond, est-ce si important de transmettre ces savoirs, ces traditions ? Ces témoignages de la diversité culturelle humaine ne pourraient-ils pas simplement trouver leur place dans les musées, comme de l'histoire ancienne ? Surtout pas, répondent les ethnologues. Car ces peuples ont accumulé des connaissances très précises sur leur environnement qu'il serait dangereux de ne pas conserver. Voire inconscient, quand le réchauffement climatique s'apprête à frapper de plein fouet notre planète.

"Beaucoup de ces savoirs traditionnels trouvent aujourd'hui leur pertinence, car ces sociétés ont développé des stratégies face à l'imprévisibilité de leur environnement", explique Douglas Nakashima, directeur du programme Links (Local and Indigenous Knowledge Systems) de l'Unesco. Lancé en 2002, celui-ci a pour but d'accroître le pouvoir des populations locales en matière de gestion de l'environnement. Links veut aussi renforcer les liens entre les anciens et les jeunes afin de favoriser la transmission du savoir-faire autochtone. Notamment grâce à des cédéroms interactifs. Deux ont déjà été réalisés, l'un concernant les Aborigènes yapa du désert australien, et l'autre la navigation dans le Pacifique.

L'Unesco a aussi organisé des rencontres internationales concernant les savoirs autochtones sur l'eau. Les Foulani de Mauritanie sont experts dans l'art de découvrir les eaux souterraines. Ils savent "lire" les informations apportées par les arbres, les herbes et la faune, et jusqu'à quelle profondeur creuser le sol pour atteindre l'eau. Les Aborigènes, habiles à survivre dans le désert, expliquent depuis trente ans aux exploitants miniers que leurs forages perturbent les drainages souterrains. Aujourd'hui, leur parole est écoutée par les organismes gouvernementaux qui essaient de régler la question de l'eau en Australie. Une question qui, demain, pourrait s'étendre au reste du monde, puisque cette ressource deviendra de plus en plus rare.

Christiane Galus

"Natures vivantes. Regards d'enfants", jusqu'au 29 avril 2008. Musée de l'homme, 17, place du Trocadéro, 75016 Paris. Tél. : 01-44-05-72-72.

NATIONS UNIES L'Assemblée générale de l'ONU a adopté, le 13 septembre, la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones. Bien que juridiquement non contraignante, cette résolution représente un réel progrès.

Ce document s'ajoute à la convention 169 de l'Organisation internationale du travail (OIT), plus contraignante, qui met en avant les droits de ces peuples.

SUR INTERNET ww.survivalfrance.org

 

Le 19 septembre , 2007                                                 International

PRÉSERVER LA TERRE, C'EST PRÉSERVER LA PAIX

L'Assemblée des Arméniens d'Arménie Occidentale et l'ONU

vous invites à partager ce film

Les Peuples Autochtones et les Nations Unies Vol.1

 

MENK ENK MER SARERE

 

 

     Le 18 septembre, 2007                                           International      

 Droits des autochtones : le Canada perd des plumes

Samuel Auger

Le Soleil

Québec

Après avoir été un chef de file en la matière, le Canada a fait volte-face à l’ONU et a voté contre la déclaration des droits des autochtones, jeudi. Un refus qui risque d’envenimer les relations avec les Premières Nations et de ternir l’image du Canada sur la scène internationale.

Le Canada a été l’un des rares pays, avec les États-Unis, la Nouvelle-Zélande et l’Australie, à s’opposer à la déclaration lors de l’Assemblée générale des Nations unies. Cent quatre-vingt-quatre pays ont donné leur appui à ce texte traitant des droits territoriaux et sociaux des autochtones.

« C’est fort probablement une décision qui a des motivations politiques plus que tout autre chose ! », a réagi Willie Littlechild, chef régional des Erminiskin d’Alberta, joint à son retour de New York.

En conflit avec la Charte

Le Canada a soutenu que la déclaration entre en conflit avec la Charte des droits et libertés. « Ils n’ont jamais réussi à démontrer à quel passage il y avait un conflit. La déclaration doit être écrite vaguement pour tenir compte de toutes les circonstances », répond le chef amérindien, qui a travaillé pendant 25 ans à l’adoption du texte.

Pour le spécialiste en droit autochtone Ghislain Otis, cette décision n’est pas surprenante. « Le gouvernement conservateur avait très rapidement annoncé ses couleurs », explique ce chercheur de l’Université Laval. Les relations, déjà tendues, entre le gouvernement Harper et les communautés autochtones risquent de se détériorer encore plus. « Les conservateurs ne sont pas réputés comme étant les plus favorables au concept de droit collectif, de gouvernement autochtone autonome, de gouvernement ethnique », poursuit-il.

C’est donc une victoire au goût amer qu’ont obtenue les Premières Nations à l’ONU. « C’est un nombre limité mais crucial d’États qui ont rejeté le texte. Ce n’est pas une simple coïncidence : pour tous ces États, la question autochtone est extrêmement importante. Ce sont ceux qui reconnaissent qu’ils ont des peuples autochtones sur leurs territoires. » Le Canada était jadis un leader dans cette bataille. « Dorénavant, pour l’ensemble des peuples autochtones du monde, le Canada va faire figure d’État réactionnaire », soutient ce juriste.

Quant au chef albertain Willie Littlechild, il poursuit la bataille. « Ça reste un message très clair de la communauté internationale. C’est à nous maintenant de le mettre en œuvre. »

http://www.haybachdban.org/Armenie-Occidentale/CNA/Resolution/Declaration-relative-aux-Droits-des-Armeniens-d-Armenie-Occidentale.pdf

 

Le 14 septembre , 2007                                         International

L'ONU adopte une déclaration protégeant les droits des peuples autochtones

La déclaration de l'ONU sur les droits des peuples autochtones concerne la protection des personnes, des terres et des ressources.

Au sein de l'Assemblée qui compte 192 membres, 158 ont participé au vote: 143 ont voté pour, quatre contre et 11 - dont la Russie et la Colombie - se sont abstenus.(Colombie, Azerbaïdjan, Bangladesh, Géorgie, Burundi, Fédération de Russie, Samoa, Nigeria, Ukraine, Bhoutan et Kenya).

Cette déclaration, adoptée après 20 ans de débats au sein des Nations unies, affirme notamment que "les peuples autochtones ont le droit à l'autodétermination et qu'en vertu de ce droit ils déterminent librement leur statut politique et recherchent librement leur développement économique, social et culturel".

Les peuples autochtones affirment que leurs terres sont menacées par une grande variété d'activités, comme l'extraction minière, l'exploitation forestière, la contamination de l'environnement, les projets de développement, la création de zones protégées ou de réserves de chasse, l'usage de semences génétiquement modifiées et la monoculture intensive.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a salué l'adoption de ce texte comme "un triomphe pour les peuples autochtones à travers le monde", marquant un moment "historique".

Mais le Canada, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et les États-unis, pays où vit une population autochtone conséquente, ont exprimé leur déception face à ce texte en raison de la mention du droit à l'autodétermination et du droit à la terre et aux ressources. Ils critiquent également le fait que le texte permet aux peuples autochtones d'exercer un droit de veto sur la législation nationale et la gestion des ressources.

Parmi les sources de contentieux, un article qui affirme que "les États doivent apporter reconnaissance légale et protection" aux terres, territoires et ressources traditionnellement "détenus, occupés, utilisés ou acquis" par des autochtones.

Autre source de discorde, la mention du fait que les États doivent accorder réparation aux autochtones "en ce qui concerne les biens culturels, intellectuels, religieux et spirituels qui leur ont été pris sans leur consentement libre, préalable et éclairé, ou en violation de leurs lois, traditions et coutumes".

Les opposants au texte rejettent également la nécessité "d'obtenir le consentement libre et éclairé (des autochtones) avant l'adoption de tout projet affectant leurs terres, territoires et autres ressources, en particulier en lien avec le développement, l'utilisation ou l'exploitation de minéraux, d'eau ou autres ressources".

"Malheureusement, les clauses dans la déclaration concernant les terres, territoires et ressources sont extrêmement vagues, peu claires et susceptibles d'une grande variété d'interprétations", a affirmé l'ambassadeur canadien à l'ONU, John McNee.

Le leader canadien autochtone, Phil Fontaine, a fustigé de son côté la position du Canada, où vivent 1,3 million d'autochtones sur une population totale de 32,7 millions.

"Nous sommes très déçus de l'opposition du Canada à la déclaration sur les droits des peuples autochtones", a-t-il dit.

Dans ses articles les plus saillants, sources de l'opposition des Etats-Unis, du Canada, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande, 4 pays où vivent des populations autochtones significatives, la Déclaration affirme:

·  "Les peuples autochtones ont le droit à l'autodétermination. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel." (Article 3)

·  "Les États doivent accorder réparation par le biais de mécanismes efficaces –qui peuvent comprendre la restitution– mis au point en concertation avec les peuples autochtones, en ce qui concerne les biens culturels, intellectuels, religieux et spirituels qui leur ont été pris sans leur consentement préalable, donné librement et en connaissance de cause, ou en violation de leurs lois, traditions et coutumes." (Article 11 / 2)

·  "Les peuples autochtones ont le droit de posséder, d'utiliser, de mettre en valeur et de contrôler les terres, territoires et ressources qu'ils possèdent parce qu'ils leur appartiennent ou qu'ils les occupent ou les utilisent traditionnellement, ainsi que ceux qu'ils ont acquis.
Les États accordent reconnaissance et protection juridiques à ces terres, territoires et ressources. Cette reconnaissance se fait en respectant dûment les coutumes, traditions et régimes fonciers des peuples autochtones concernés." (Article 26 / 2 et 3)

·  "Les peuples autochtones ont droit à réparation, par le biais, notamment, de la restitution ou, lorsque cela n'est pas possible, d'une indemnisation juste, correcte et équitable pour les terres, territoires et ressources qu'ils possédaient traditionnellement ou occupaient ou utilisaient et qui ont été confisqués, pris, occupés, exploités ou dégradés sans leur consentement préalable, donné librement et en connaissance de cause." (Article 28 /1)

·  "Il ne peut y avoir d'activités militaires sur les terres ou territoires des peuples autochtones, à moins que ces activités ne soient justifiées par des raisons d'intérêt public ou qu'elles n'aient été librement décidées en accord avec les peuples autochtones concernés, ou demandées par ces derniers." (Article 30 / 1)

·  "Les États consultent les peuples autochtones concernés et coopèrent avec eux de bonne foi par l'intermédiaire de leurs propres institutions représentatives, en vue d'obtenir leur consentement, donné librement et en connaissance de cause, avant l'approbation de tout projet ayant des incidences sur leurs terres ou territoires et autres ressources, notamment en ce qui concerne la mise en valeur, l'utilisation ou l'exploitation des ressources minérales, hydriques ou autres." (Article 32 / 2)

http://www.haybachdban.org/Armenie-Occidentale/CNA/Resolution/Declaration-relative-aux-Droits-des-Armeniens-d-Armenie-Occidentale.pdf

COMMUNIQUÉ DU CONSEIL NATIONAL ARMÉNIEN

 

Le 11 septembre , 2007                                                                           International

Les Peuples autochtones

et le réchauffement de la Terre

Il faut respecter la diversité, naturelle mais aussi culturelle

« Il y a trop de peuples qui souffrent de la déforestation et les gouvernements qui ne respectent pas les occupants historiques des lieux ont une responsabilité majeur »

Par Hubert Reeves* et Pierre-Michel Forget** 

Il est un évènement récent, le 9 août dernier, qui est passé complètement inaperçu en France et en Europe : la journée internationale des peuples autochtones, journée décrétée par les Nations Unies. Est-ce parce que la France n’a pas reconnu, comme en Guyane par exemple, ses peuples autochtones (ou premiers) habitant les lieux avant que les Européens ne les colonisent ?

 Un autre évènement permet de revenir sur la nécessaire reconnaissance des droits spécifiques à ces peuples : le futur « Grenelle de l’environnement ». En se plaçant dans cette optique, quelle est le meilleur moyen de préserver les forêts tropicales, leur diversité naturelle et celle de l’Humanité comprises ?

 Si l’on regarde ce qui se passe de par le monde, une conclusion semble s’imposer : les forêts tropicales «étaient, avant la colonisation européenne, puis brésilienne en Amazonie, ou indonésienne en Papouasie-Nouvelle-Guinée, en quelque sorte « occupées » par les populations tribales qui en vivaient, et en assuraient la pérennité depuis des millénaires. Or, ces peuples aux modes de vie traditionnels en forêt – reposant pour l’essentiel sur la chasse, la cueillette et l’agriculture sur brûlis – sont aujourd’hui en perpétuelle survivance, menacés d’expulsion par les gouvernements, qui favorisent l’avancée de fronts pionniers de colonisation au sein de leur propre pays et (ou) au-delà de leurs frontières.

 A l’instar d’un rouleau compresseur, ils laissent derrière eux un champ de ruines, le résultat d’un développement basé sur l’élevage extensif de bovins, une agriculture intensive comme les plantation de soja au Brésil, de palmier à l’huile en Indonésie et à Bornéo, ou l’extraction anarchique de l’or, comme les Guyanes et en Amazonie. Élevages, plantations et extractions de minerais font disparaître les forêts tropicales à la vitesse grand V. Résultat, les peuples de la forêt sont contraints de fuir plus avant, en sens opposé, au cœur des massifs forestiers, qui rétrécissent singulièrement, risquant ainsi d’entrer en conflit avec d’autres ethnies déjà établies. Ou bien ils doivent s’avouer vaincus, renoncer à leur mode de vie séculaire et opter pour des emplois précaires compromettant ainsi durablement la survie de leur culture ethnique. In fine, ils disparaissent.

 Aujourd’hui en Guyane, la responsabilité de la France est grande puisque c’est un département français. Le développement durable dans ce département réside dans le maintien de la forêt, de sa flore, de sa faune, moyens de subsistance renouvelables alors que l’or ne l’est pas. En outre, ne pas mettre les moyens nécessaires pour lutter efficacement contre le développement anarchique des activités aurifères qui génère l’invasion du territoires par des gareimperos, c’est une non-assistance à ces peuples à qui l’État doit pourtant assurer protection dans le présent et le futur.

 Notre conclusion est qu’il y a trop de peuples qui souffrent de la déforestation et que les gouvernements qui ne respectent pas les premiers occupants historiques des lieux ont une responsabilité majeure. Une rupture est donc à opérer. Reconnaître, comme l’ont fait les Nations Unies, le droit des peuples autochtones apparaît comme triplement nécessaire : pour la survie de la diversité de la forêt, pour la survie des peuples autochtones et pour la diversité de l’Humanité. Puisse le « Grenelle de l’environnement «  déclencher ce processus !

Le Figaro 07.09.07