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WAN © 2007

POLITIQUE

 

   2008 թ, Յունուար 13                                                    Analyse 

Les vétérans d’Arménie divisés au sujet des élections présidentielles ?

 

Que se passe t’il donc dans le monde des Combattants ?

 

Existe-t-il une corrélation entre les positionnements politiques des gardiens de la patrie (Yégrapahs) et la nouvelle doctrine militaire ? Quelle en serait la teneur ?

 

Alors que traditionnellement,  les Gardiens de la Patrie n’ont pas pour rôle d’intervenir dans la vie politicienne (à ne pas confondre avec la vie politique), il se passe à l’heure actuelle un phénomène relativement nouveau dans le monde des Combattants, non seulement ils s’impliquent ouvertement dans la vie civile et politicienne de l’Arménie mais ils se donnent le luxe d’avoir évidemment des désaccords quand au choix des leaders, candidats à la Présidentielle,  une première de mémoire de montagnard.

Nous pouvons rappeler toutefois que la nouvelle doctrine militaire de l’Arménie, interdit dorénavant l’existence de formation para-militaire, un principe de sécurité intérieure, ce qui place les Yégrapahs dans une position disons particulière, puisque dans ce cas précis leur statut de Yégrapahs (Gardiens de la Patrie) s’en trouve fortement relayé au statut d’anciens combattants dans le meilleur des cas, mais est-ce la fin des Yégrapahs, peut être pas ?

 Rien n’oblige les Yégrapahs de choisir un camp politicien plus qu’un autre, et si une partie d’entre eux font un choix, c’est à leur entière responsabilité, le Gardien de la Patrie ayant pour rôle non seulement de garder la patrie mais aussi l’ensemble de la nation arménienne.

 Ceci signifie qu’il existe une autre tendance, au sein des Yégrapahs, ceux qui ne participent pas à la vie politicienne de l’Arménie, et dans tous les cas, pas au niveau de choisir un camp ou un autre. Ceux là même qui expriment très clairement que la sécurité nationale ne peut pas reposer seulement sur le dos des militaires ou des appelés qui forment aujourd’hui une armée de conscrit et non une armée de métier (thème à développer : faut-il une armée de métier en Arménie).

 Cette position,  va t’elle à l’encontre de la nouvelle doctrine militaire, ou est-elle bien hors la loi par rapport à cette nouvelle situation ?

Quand bien même cette dernière position est hors la loi, ceci ne changera rien dans le déterminisme du Combattant qui accompli sa tâche plus que séculaire et traditionnelle, induite donc depuis les fondements de la nation arménienne, rien n’y fera, il existe de mémoire de montagnards depuis toujours une vie non pas seulement de résistant mais tout naturellement de Yégrapahs, c’est à dire de celui qui est prêt à se sacrifier pour sauver la patrie et la nation.

 Ce comportement parait bien s’opposer au fonctionnement politique d’un Etat, qui a besoin de règles de fonctionnement claires et définies et non pas seulement traditionalistes, sauf que, ce que l’on peut aujourd’hui dénoncer dans cette nouvelle doctrine militaire est, qu’elle n’a pas su justement intégrer ces valeurs traditionalistes au profit d’une formation basique et standart basée sur les doctrines russe et occidentale, stratégiquement, c’est équivalent à la vente de son centre énergétique nucléaire à une puissance étrangère.

 A partir de cette analyse, les réponses sont claires, nous constatons une volonté d’une partie importante des Yégrapahs alors qu’ils avaient le présent et l’avenir (la destinée) du pays entre le creux de leur main pendant le dernier conflit et qu’ils n’ont pas pu « être au four et au moulin », d’envisager aujourd’hui, de plus en plus fortement, sentiment humain, de revenir sur la scène politique, au point de ne pas être exclusif dans le choix des candidats. Façon bien entendu démocratique de s’exprimer, on pourrait dans un cadre existentiel disons normal, s’en contenter, il se trouve que les appels réguliers à la guerre par l’ennemi ne placent ni l’Arménie ni l’Artsakh dans une position où les Yégrapahs, au nom de l’authenticité, doivent oublier ce dont pourquoi ils existent vraiment.

 Arménag Aprahamian

Membre du Conseil National Arménien

Représentant de l’Union des Combattants d’Artsakh

 

 

   2007 թ, Դեկտեմբերի 19                                    Politique

VOTER ET FAITES VOTER POUR PRENDRE EN

CHARGE NOTRE DESTINÉE

(clip vidéo)

 

Bulletin de vote en ligne sur

 

http://www.western-armenia-election.org

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      Le 02 octobre , 2007                          Affaires Intérieures                        

Interview exclusif de Monsieur Ludovic PETROSSIAN

Membre du Conseil National Arménien au Djavakhk

Nous n’avons aucun problème d’intégration sur notre terre historique !

 Akhaltsekha : le Président de l’Union Nationale Arménienne, Ludovic PETROSSIAN, membre du CNA, a donné une interview au centre d'information « Bague » concernant les problèmes fondamentaux des Arméniens du Djavakhk, nous vous présentons cet interview dans son intégralité :

Aujourd’hui le plus surprenant thème à Akhaltsekha est le problème des écoles arméniennes.

Le premier tour des élections des directeurs des écoles est finit et la question des écoles arméniennes reste non résolue. Est ce que la Communauté arménienne serait prête à se battre contre les nominations des directeurs géorgiens dans les écoles arméniennes ?

 Ce n’est pas seulement le système d’éducation qui est attaqué par les géorgiens, dans tous les autres domaines aussi les géorgiens réalisent leur politique raciale. Le problème est, comment pouvons-nous réagir pour la prévention de tout cela, de quelle façon les Arméniens du Djavakhk envisagent de défendre leurs écoles et sûr qui, peuvent-ils compter ? Quels procédés ont été utilisés ? Qu’est ce qui est fait pour que les Arméniens préservent leur identité ? Sont-ils prêts aujourd’hui à stopper l’assimilation des générations arméniennes ainsi que l’élimination des écoles arméniennes ?

 Nous pouvons dire que rien n’est fait. L’État d’Arménie adopte une autre voie. Notre soi disant État « ETHNIK » fuit la question politique nationale et s’arrange avec la politique géorgienne. On peut dire que l’Arménie n’a aucune politique concernant les problèmes des populations arméniennes vivant hors des frontières actuelles, en dehors de la question de l’Artsakh.

 -          Vous voulez dire que vous ne recevez  aucune aide de la part de l’Arménie ?

 Ils ne nous aident pas. Au contraire, avec les autorités géorgiennes, ils empêchent de résoudre les problèmes des Arméniens du Djavakhk, à qui formellement ces terres appartiennent depuis toujours.

 -         Comment l‘Arménie vous dérange t'elle ?

 Les géorgiens, nous ignorent, ils ne veulent pas négocier avec nous. Ils cherchent à résoudre les problèmes en passant un coup de fil à Erevan, et ensemble ils trouvent des solutions en direction des intérêts géorgiens.

 -         Que pensez-vous des travaux des députés arméniens élus, pour lesquels les Arméniens ont voté ?

 Tous les députés ont été élus par les autorités géorgiennes et ils servent les intérêts des géorgiens et non ceux de la population arménienne. Nous savons comment se passent les élections en Géorgie.

 Les élections n’expriment pas la volonté du peuple. Il serait bon de savoir quels sont les processus qui se sont passés avant les élections ? C'est-à-dire, quelles ont été les moyens mis en œuvre comme mécanismes de peur et de pression avant les élections ?

      -   Est ce que les salariés des mairies ont droit de s’exprimer sur les problèmes des Arméniens du Djavakhk ?

 Non, ils ne peuvent pas s’exprimer sur les problèmes. Excepté les problèmes sans importance des autorités géorgiennes, les problèmes des populations arméniennes sont complètement méprisés.

 Depuis peu, le système éducation de Géorgie a admit une nouvelle loi, que les écoles qui ont moins de 300 élèves doivent être fermer. Les conséquences, en réalité sur les écoles arméniennes impliquent leur fermeture dans tous les villages du Djavakhk.

Ce nouveau facteur devrait être partagé dans toutes les écoles y compris les écoles géorgiennes « le manque d’élèves est général », il compte peut être régler le problème avec une  « baguette magique ».

Ainsi, nous avons du mal à comprendre. Quand j’ai posé cette question par rapport au manque des élèves à un directeur d’une école géorgienne il m’a répondu : « Il me manquait 12 élèves, je les ai trouvé et j’ai rempli mes classes » Je me pose la question, d’où il a pu trouvé ces élèves ? Ce sont peut être des âmes qui sont revenues sur terre.

 En même temps, les gens ont peur de se plaindre pour l’application de leurs droits. Les députés seraient considérés comme des « séparatistes », qui dérangent le bon voisinage l’entre Arménie et la Géorgie.

Souvent, ils traitent les gens comme « nationaliste », « extrémistes » et même « Dachnak ».

 -         Est ce que les Arméniens du Djavakhk ont des chances de trouver du travail, même s’ils ne parlent pas et ne comprennent pas la langue géorgienne, et en général comment fonctionne la politique de formation des cadres ?

 On ne peut pas dire qu’il n’y a pas de personnes dans la région qui ont des manques de connaissance. Mais en participant aux élection des directeurs des écoles, ils sont susceptibles  en théorie de pouvoir passer toutes les étapes, il n’y a pas de question de compréhension de la langue. Mais ils ne peuvent même pas passer la première étape, parce qu’ils sont arméniens. Les élections sont faites dans ce but.

 C’est clair, que pour les diverses raisons ils ne peuvent pas être élus dans le système d’encadrement de l’éducation de Géorgie. Nous avons les meilleurs spécialistes, ils n’auraient aucune difficulté dans le domaine de la langue. Personnellement je connais des spécialistes qui sont partis et ils ne veulent pas revenir parce qu’ils n’ont pas trouvé de travail. Il y a aussi un autre problème. Dans tous les domaines ils regardent les Arméniens par mépris. Ils ont décidé de renforcer la discrimination raciale.

     - Les Virahays sont-ils capables d’engager les problèmes du Djavakhk devant le Parlement Arménien ?

 La personne qui s’appelle «Virahay », lorsqu’elle rentre au Parlement avec le drapeau d’un parti, elle défend les intérêts de ce parti et elle n’est pas là pour défendre les intérêts de la nation arménienne.

En Arménie, je n’ai jamais vu personne prononcer un discours avec le drapeau national.

Aujourd’hui nous sommes encore au moyen âge, la féodalité règne en maître, ils ont chacun des droits et des intérêts et ils se  battent pour défendre leurs châteaux. Il n’y a personne qui pense aux intérêts nationaux, et dans la région ils préfèrent agir pour les intérêts de leurs partis. Il faut noter que « les Arméniens de Géorgie », comme ceux de France subissent une désintégration afin que les Arméniens oublient qu’ils ont perdu des régions et qu’il faut se battre pour la restitution des terres.

Pour ça, ils existent des processus pour que les gens vivent en paix avec des statues et ne revendiquent plus rien, le processus de reconnaissance du génocide vidé de revendications précises fait partie de l’un d’eux.

          -   Qu’est ce que vous pouvez dire par rapport aux députés Arméniens du Parlement de Géorgie ?

 Les députés Arméniens de Géorgie sont là pour défendre les intérêts de la Géorgie, de toucher des salaires et pour ne pas céder leurs places à quelqu'un d’autre.

 -         Il y a beaucoup de monde qui parlent d’un changement de situation au Djavakhk. Qu’est ce que vous pensez ?

 Il ne faut pas entrer dans un genre de « conformisme » mais demander les réponses précises .Il ne faut pas attendre des Arméniens d’Arménie ou des organisations internationales de résoudre nos problèmes. Nous devons travailler sur nous mêmes. Se sont nos problèmes et nous n’avons pas besoin de demander à quelqu’un de faire les choses à notre place.

        -   On note que beaucoup d'Arméniens de la région du Djavakhk ont des problèmes d’intégration. Qu’est ce que vous pouvez dire par rapport à ça ?

 L’intégration – ce n’est pas une question d’envie, de temps ou de droit, ce n’est pas un caprice de quelqu’un. C’est peut être faisable sur des années, voire des siècles. Ce ne peut être que le résultat d’un travail dur. Ils nous demandent d’abandonner toutes nos valeurs et de nous intégrer. C’est plutôt, la jeunesse qui peut s’intégrer facilement.

Il faut noter que l’intégration, c’est la première étape vers l’assimilation.

Mais, je  me pose la question, à quoi dois-je m’intégrer, quand je suis sur ma terre historique !

Dans cette région se sont les géorgiens qui ont un problème d’intégration, ce n’est pas nous.

Et, ils n’ont pas le droit de nous demander de nous intégrer sans nous expliquer, nous intégrer à quoi ?

Mais, c’est une évidence que les géorgiens essaient de changer la face démographique de cette région.

     - Le parlement de Géorgie a accepté le droit au retour des Turcs-Meskets. Est ce que le région du Djavakhk est prête à accueillir ces gens ?

 La Géorgie connaît bien son histoire. Elle sait que cette région ne pourra jamais définitivement lui appartenir. Mais aujourd’hui, elle ne veut pas rendre cette région aux Arméniens - aux héritiers légitimes.

La Géorgie agit comme les panturcs et elle fait de telle sorte, afin de turquifier la région. Pratiquement, il fond un couloir pour joindre les 2 pays Turcs.

 Aujourd’hui la Géorgie travaille avec la Turquie.

 -         Qu’est ce que vous pensez de l’assassinat de Micha Kirakossian ?

 Ils veulent créer la peur et l’horreur auprès des jeunes générations arméniennes.

Tout ce qui se passe au Djavakhk, ne fait pas parti de l’imprévu. Ce n'est pas normal que personne n’ai pris conscience de la dimension politique de cet assassinat, en disant que c’est pour protéger les intérêts de sa famille.

Nous savons fort bien qu’en une nuit les services de sécurité ont arrêtées toutes les manifestations.

Vraiment, personne ne réagit. Est ce que l’intégrisme est égal à la tolérance ? Est ce que nous avons la garantie, que la prochaine victime ne sera quelqu’un d’entre nous ?

 Ils me demandent pourquoi vous dite que c’est un incident racial ? Je n’aurai le droit que de dire, qu’un policier a tué une personne civile, sans dire que c‘est un policier géorgien qui a tué un jeune arménien. Est ce que vous sentez une différence ?

Je réponds : « quand George Bush a été victime de « terrorisme » pourquoi les géorgiens ont criée que « Haroutunian » est un arménien ? Était-il vraiment un terroriste, c’est une autre question ?

Pourquoi les géorgiens ont indiqué que c’est un arménien et ce n’est pas tout simplement un citoyen de la Géorgie.

ACTUALITÉ

 

Le 06 septembre, 2007                                               Politique

CONSULTATION ELECTORALE

POUR L’ÉLECTION DES CONSEILLERS LOCAUX

     Désireux de poursuivre l’application des droits démocratiques des Arméniens d’Arménie occidentale, le Conseil National Arménien prévoit une consultation électorale pour l’élection de Conseillers locaux en décembre 2007.

Relativement à l’article 3 de la Déclaration du Conseil National Arménien, l’appel est lancé en direction de tous les membres pouvant justifier de leur situation d’exilé et de leur origine par la filiation, même après plusieurs générations, à partir de 18 ans.

La première démarche consiste à s’inscrire comme futur électeur, sur une liste électorale disponible auprès des délégués de l’Assemblée des Arméniens d’Arménie occidentale ou bien par retour de courrier après avoir rempli et signé la fiche que voici (fiche d’inscription sur les listes électorales, avant le 15 octobre 2007) ou sur demande à haybachdban@wanadoo.fr.

Listes des délégués nationaux

1 . Caroline AVANESSYAN,

2 .  Marie-Azad KARNIKIAN,

3 .  Sylva KARAGHEUZIAN,

4 .  Hrach PELIBOSSIAN,

5 .  David DERDERIAN,

6 .  Vartan KARNIKIAN,

7 .  Avédis KARAGHEUZIAN,

8 .  Kégham SARADJIAN,

Vous pouvez dans une seconde démarche, selon votre circonscription régionale, vous porter candidat à l’élection des Conseillers Locaux. Dans la mesure où votre candidature est enregistrée auprès du CNA, relativement à l’application locale des tâches et missions de proximité sous l’égide du CNA et en respect des textes législatifs (Manifeste + dossier d’inscription + dossier de candidature obligatoire à envoyer avant le 15 octobre 2007), il vous sera transmis le détail de vos droits et obligations.

DANS TOUS LES CAS, INSCRIVEZ-VOUS SUR LES LISTES ELECTORALES AVANT LE 15 OCTOBRE 2007 !

Ou écrivez à haybachdban@wanadoo.fr

 

Le 05 septembre, 2007                                                 Société

MA GRAND MÈRE ÉTAIT ARMÉNIENNE

Elle avait huit ans quand elle s'est "mariée"!

L'annonce de l'historien en chef officiel turc Yusuf Halacoglu a eu une résonance très large dans les médias  étrangers et turcs, ainsi l’historien en question a été forcé de donner une définition plus précise de son annonce, en commençant par les Kurdes :

« Je ne rejette pas l'existence des Kurdes en « Turquie », mais en réalité 30 pour cent des Kurdes sont turkmènes par origine ».

 Ce qui est une totale désinformation bien entendue l’existence des Kurdes en Arménie occidentale et surtout au Kurdistan étant bien antérieure, à l’immigration Turkmène organisée par le pouvoir ottoman.

 Concernant les Arméniens d’Arménie occidentale et leur conversion :

 Afin d'éviter l'exil, certains des Arméniens se présentèrent en tant que Kurde Alevis ou ont été de force convertis à l’Islam depuis les massacres d’Abdul Hamid II, c'était la conversion ou la mort.

Les Arméniens apostoliques, selon les statistiques de février 1923 était environ 76.062 à Constantinople et 165.00 en Arménie occidentale (d’après Lord Curzon) sur une population évalué à plus de trois millions d’individus par les statistiques de l’armée russe en 1890. (statistiques auxquelles il faudra y ajouter les naissances depuis 1890).Les Arméniens convertis n'ayant jamais été évalués dans les recensements concernant les Arméniens non convertis.

Autres statistiques, la revue du monde musulman s’inspirant du recensement de février 1923 communique  un total de 281.000 Arméniens de confessions chrétiennes diverses vivant sur le territoire de Constantinople et de l’Arménie occidentale occupée, répartis de la façon suivante : 168.921 dans le région de Constantinople, 15.000 en Cilicie, 35.000 à Kharpert , 20.000 à Trébizond et 13.000 à  Bitlis (-15.000 en Thrace orientale). Déjà à l’époque environ 400.000 Arméniens islamisés depuis le 18ème siècle se seraient fondus dans la population turque.

D'après Y. Halacoglu, "de 1936 à 1937 le gouvernement turc aurait recensé le nombre d'Arméniens apostoliques, il aurait la liste et il serait près à l'éditer, si les autorités le laissent faire", il suffit pour cela normalement de vérifier les registres de l'église de l'époque.

Il importe de mentionner qu'au sujet des Arméniens apostoliques, est intervenu également le P.R. d'histoire de l'université d'Inonu à Mélitène (Malatya) Salim Cohce à une entrevue du magazine " Action " : « Il y aurait environ 80.000-100.000 Arméniens cachés en Arménie occidentale occupée. Ils se seraient principalement cachés parmi des Kurdes et Alevis ».

  Quand et pourquoi ces Arméniens se sont cachés de la sorte, nous ne le saurons probablement jamais, n'est ce pas ?

 « Action » a édité l'entrevue avec le P.R. Salim Cohce et l'article au sujet des Arméniens apostoliques, qui d’après lui, est d’un grand intérêt et voulant la présenter partiellement :

 « P.R. Salim Cohce soutient une thèse, qui indique : « Il y a également des milliers d'Arméniens, qui se sont convertis en Arabe. Il y a rien de nouveau dans l'annonce de Yusuf  Halacoglu. C'était évident pour tous, mais personne n'a souhaité en parler. Les représentants américains à cette époque ont mentionné des Arméniens cachés dans leurs rapports, c.-à-d. les Kurdes auraient caché des Arméniens dans Garin (Erzerum),  les Alevis ont aidé les Arméniens à Dersim (Tungeli). Les mêmes évènements se sont produits également dans Vardo, Khnus et d'autres endroits.

Il y a beaucoup d'Arméniens dans Hatay, Siirt, Urfa, Mardin et d'autres endroits, qui sont convertis en Arabe: ils parlent Arabe et vivent eux-mêmes comme Arabe actuellement "

Certains des Arméniens auraient été convertis en Assyriens, selon le P.R. Cohce.

 C'est quand même bizarre que tous ces nouveaux spécialistes turcs, ne donnent pas  l'âge de ces Arméniens ou Arméniennes convertis, le plus souvent "mariées" à partir de 8 ans.

 Génocide, ethnocide, infanticide, "pédophilie - cide".

     Le magazine « Action » a même édité le nombre et l'origine « officielle » des Arméniens. Selon lui, 1000 familles arméniennes (converties en Kurdes, Assyriens et Alevis) habitent à Tigranakert (Diyarbekir), 3655 familles (comme Alevis Kurdes) - à Mélitène (Malatya), 5000 Turcs (Arméniens cachés) - à Cesaria (Kayseri), 1000 familles (comme Kurdes et Alevis) - à Elazig, 4000 familles (comme Kurdes) - à Van, 3500 familles (comme Kurdes et Arabes) – à Urfa, 1200 familles (comme Arabes, et petite partie comme Kurdes) - à Siirt, 1100 familles (comme Arabes) - à Hatay, 200 familles (comme Kurdes) - à Bitlis, 3000 familles (comme Kurdes, Alevis et une petite partie comme Turcs) – à Garin ( Erzerum), 1300 familles (comme Alevis et Kurdes) – à Yerzinga (Erzincan), 1500 familles (comme Arabes) - à Mardin, 3000 familles (comme Kurdes et Alevis) - à Marash, 1600 familles (comme Kurdes) - à Adiyaman, 2000 familles (comme Kurde-Alevis) - à Dersim (Tunceli) et 2000 familles (comme Kurdes, Alevis et Arabes) - à Adana. (Source : Hakob Chakrian Azg).

 Concernant précisément le génocide des Arméniens en Arménie occidentale :

    En vérité, l’oppression permanente de l’État d’occupation empêche réellement toutes formes de statistiques de ce genre, même si ce total de 25.555 familles pourrait correspondre à un élément de base, toutes ces thèses et théories supposées  ne correspondront jamais à un recensement réalisé en toute liberté de parole et de bonne foi des principaux intéressés, qui risquent leur existence dès que le mot « Arménien » est employé, chose courante encore aujourd'hui.

Idem pour les statistiques de février 1923, organisées par les autorités françaises, suite au génocide, peuvent manquer totalement d’objectivité.

Les seules statistiques qui à nos yeux sont véritablement sérieuses sont les statistiques de l’armée russe en 1890, c’est à dire à la veille de l’exécution du plan d’extermination méthodiquement organisé par le Sultan Abdul Hamid II.

 A cela, nous pouvons comparer les statistiques des différents diplomates en poste et des informations provenant des lieux de vie des Arméniens, pendant le génocide jusqu’à son acte d’achèvement symbolisé par le Traité de Lausanne en 1923, et qui estiment à 250.000 Arméniens d'Arménie occidentale ayant pu se réfugier en Arménie orientale et 450.000 Arméniens d'Arménie occidentale ayant pu s'exiler à travers le monde. Ce qui en terme de survivant donne le chiffre de 700.000 réfugiés + 165.000 survivants sur place = 865.000 rescapés du génocide, c'est à dire plus de deux millions d'individus  ont été saignés sur l'autel du sacrifice des nations depuis 1894 en Arménie occidentale et plus de trois millions de victimes dans l'ensemble, soit 75% de la nation arménienne. Les archives de tous les États concernés sont à disposition.

 À la fin de l'article « Action »a ajouté : « Les données viennent des recherches de différents établissements et des travaux des différents chercheurs qui continuent jusqu'à aujourd'hui. Les statistiques peuvent être changées selon de nouvelles révélations ».

 A. A.

 

Le 01.09.07                                                           Société

LES PENDULES A L'HEURE "TURQUE"

Les Arméniens d’Arménie occidentale, rescapés du génocide, convertis ou non,  font-ils véritablement partie de ce que certains appellent aujourd’hui, la "mosaïque turque" ?

 A en croire les médias turcs et occidentaux, c’est à dire en fait la propagande orientée, directement sortie de la bouche des agents de l’État d’occupation, les Arméniens d’Arménie occidentale, rescapés du génocide, convertis ou non, feraient partie intégrante de la "mosaïque turque" c’est à dire que le fameux État turc peut se vanter, après avoir bouleversé les proportions des nationalités vivant dans les territoires occupées, d’être un État non mono ethnique, propagande baptisée de « kémaliste », à l’image d’une laïcité sanglante, éventration ou lacération minutieuse de tout ce qui peut être différent, au nom de l’anti-racisme et de l’anti-discrimination.....

Évidemment, dans ce cas il n’est pas nécessaire de demander l’avis des intéressés, et quand bien même ils auraient le droit de parole, on n’hésiterait pas à leur rappeler très brièvement le sort bien malheureux de leur compatriote Hrant Dink, ce qui remet les pendules à l’heure « turque » bien entendu.

On aurait aussi pu penser que les choses de la vie allaient se poursuivre ainsi, « clopin-clopan » « assassinat – assassinant », mais voilà que par un excès de zèle, ou plutôt un excès de nationalisme, un certain Mister Halacoglu, négationniste notoire,  à Césarée, le dimanche 19 août 2007, lors d’une conférence consacrée à l’histoire et la culture dite turque, président de l’institut d’histoire dite turque, Yusuf de prénom, informant le monde entier, déclare que les Kurdes étaient des Turkmènes convertis et que les Kurdes Alevis étaient des Arméniens convertis.

Chose bizarre, après nous avoir habitué à un mensonge d’État de près d’un siècle, cette révélation, car il faut bien dire les choses telles qu’elles sont, cette révélation est vraie, certains Arméniens rescapés au génocide ont été forcés par l'oppresseur de se convertir, de devenir Musulmans ou Kurdes Alevis ou, vu leur âge en étant orphelin, de vivre et de grandir au sein des Kurdes et des Arabes.

Et alors, de là à dire que c’est du racisme, c’est à dire de reconnaître l’identité des victimes deviendrait du racisme pour certaines associations turques, en fait c’est logique, soit c’est la machine à laver turque, qui est en panne, soit c’est la lessive qui ne convient plus.

L'identité arménienne referait ainsi surface supportée par un fonctionnaire turc.

Dans les deux cas, la bombe est lancée à travers l’espace infini d’Internet, rien ne va plus et plus rien ne sera jamais plus comme avant.

En précisant néanmoins, que nous sommes à l’aube d’une quantité de révélation, qui auront un impact direct sur une « mosaïque » qui n’est qu’un leurre d’une société peu viable, qui ne demande qu’à se recomposer autrement.

Rappel: le Génocide des Arméniens et les dix Commandements -(2002)

A. A.

 

                          

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