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ՋԱՎԱԽՔ

    2009 թ,  Ապրիլ 18                                                                      Djavakhk          

Vahagn Chakhalyan et la Question Arménienne

au Djavakhk

 

    Suite à une procédure qui a durée 9 mois, sans respecter à aucun moment les droits humains et la présomption d’innocence qui entourent un prisonnier, durant une incarcération arbitraire, la justice de l’Etat de Géorgie a pris la décision de condamner Vahagn Chakhalyan à dix ans de prison, sans la moindre preuve des accusations portées, concernant une détention illégale d’arme, c’est ce qui résulte des conclusions de la défense.

 

Si la justice de l’Etat géorgien avait choisi, Vahagn Chakhalyan, responsable de l’organisation « l’Alliance démocratique - Djavakhk Uni » comme bouc-émissaire, d’un réveil identitaire et d’un symbole du respect d’un fonctionnement démocratique, permettant la défense des droits d’une population autochtone au Djavakhk, elle ne s’y serait pas mieux prise.

 

Elle a choisi de faire de Vahagn Chakhalyan, une victime, un martyr, en direction d’un des peuples les plus anciens en Europe vivant encore sur ses terres ancestrales.

 

En condamnant Vahagn Chakhalyan, la justice géorgienne a donc voulu condamner, l’aspiration d’un peuple à préserver son identité, sa langue, sa culture, son patrimoine et son développement durable en Europe.

 

En condamnant un homme, la justice géorgienne a voulu condamné un peuple !

 

Et pourtant ce peuple, représenté à l’ONU, à l’Assemblée des Nations Autochtones, dont l’ONU a reconnu les droits fondamentaux le 13 septembre 2007, est légitime dans ses revendications relatives à la déclaration sur les droits des Peuples Autochtones.

 

Rappelant que cette Déclaration établit un cadre universel de normes minimales pour la survie, la dignité, le bien être et les droits des peuples autochtones du monde entier, y compris les droits des Arméniens du Djavakhk.

 

Constatant que la Déclaration a été adoptée par une majorité de 144 Etats, et seulement 11 abstentions, dont la Géorgie, abstention qui ne signifie pas contre, mais plutôt une certaine neutralité provisoire.

 

Rappelant que les droits des peuples autochtones ne sont pas contraignants pour les Etats, tout comme les droits de l’Homme, mais ils encouragent, dans les deux cas, les Etats, de façon explicative d’entreprendre des relations harmonieuses et coopératives tout en respectant les droits collectifs et individuels, les droits culturels et l’identité, les droits à l’éducation, la santé, l’emploi, ainsi que la langue des peuples en question.

 

Ainsi, il est donc temps, que l’Etat géorgien, dans le cadre du droit international, dans le cadre des droits de l’Homme, dans le cadre de la fraternité entre les peuples en Europe et dans de cadre de son savoir faire démocratique, libère Vahagn Chakhalyan, procède officiellement à l’arrêt de toutes procédures à caractère identitaire, liées à la situation des Arméniens au Djavakhk,  et reconnaisse aux Arméniens du Djavakhk, un statut spécifique prenant en compte l’application des droits des peuples autochtones, déjà reconnus par l’Organisation des Nations Unis, en septembre 2007.