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ACTUALITÉ

   05 փետրուար 2016 թ,                                         Editorial

De l'impérieuse nécessité d'une organisation étatique d'Arménie Occidentale

En premier lieu il y a lieu de situer le sujet dans une perspective historique.

 

L’Arménie fut durant plus de 15 siècles un acteur majeur sur la scène du Moyen Orient. Avec des hauts et des bas selon qu’elle était unie ou divisée. Je rappellerai les règnes de Tigrane et des Achot du royaume de Kars, sans oublier les Mamighonian et Léon de Cilicie.

Après l’invasion turque le pays a connu sept siècles de servitudes et de dégénérescence de la vigoureuse race des azats au contact de turco-kurdes.

Cela jusqu’au 19ième siècle où l’on assiste à l’émergence de l’esprit national. Mais en confiant notre émancipation aux puissances étrangères ayant leur agenda et leurs intérêts, nous avons eu le génocide.

Dans un sursaut, les débris de la nation ont pu toutefois se réfugier pour une part sur le territoire de l’Arménie russe, et pour l’autre part constituer la Diaspora.


J’en viendrai maintenant à la période contemporaine avec la constitution puis l’évolution de la Diaspora.

Après le génocide durant cinquante ans les rescapés se sont résignés à leur sort, marqués qu’ils étaient par une certaine résilience pour surmonter le traumatisme et se reconstruire.

Ils commémorèrent très discrètement et entre eux, tous les ans le 24 avril par les cérémonies du souvenir du Seka Done.

 

Une petite frange politique commença toutefois à organiser le Hay Baykar.

Avec le cinquantenaire nous assistons à des manifestations publiques de revendication pour une reconnaissance du Génocide dont le Dachnaktsouniun et le Centre d’Etudes Arméniennes (avec le rassemblement de la salle Vallier à Marseille) furent les fers de lance.

 

Puis vient la période de la lutte armée dans les années 80, qui par son ampleur résonne dans tous les médias, et installe la cause arménienne dans l’espace public mondial.

C’est au terme de cette période que nous nous trouvons avec l’année du Centenaire qui a encore étendu l’audience de la Cause, par le nombre de manifestations, de publications, de conférences et de déclarations.

Commémoration du Centenaire qui voit apparaître outre le volet de la Reconnaissance, le volet Réparations ; malgré certains intellectuels qui voulant boire la même eau que les turcs déclarent qu’il faut renoncer au Yerguir.


Aujourd’hui nous sommes appelés à un rendez historique.

 

Si nous persistons sur la voie des revendications, ce combat nous devrons le mener encore 100 ans avant qu’ils n’aboutissent, ou qu’à terme il ne cesse faute de combattants.

C’est la raison pour laquelle il est urgent de se doter d’une structure étatique d’Arménie Occidentale pour faire valoir nos droits sur un fondement juridique.

Droits des Peuples reconnus par les Nations Unis, et les Traités Internationaux, du moins ceux signés par les parties en cause et non pas celui de Lausanne que nous devons récuser car signé par des copains et des coquins en l’absence de l’Arménie ou de ses représentants, en l’absence aussi de la Russie.

Vous allez me faire observer que c’est encore une idée irréaliste.

 

Arménag est loin d’être un rêveur : il fut combattant au Karabagh, présent à Kessab au moment de l’invasion turque, sur le front kurde en Syrie pour constituer des groupes d’autodéfense, et à l’occasion du centenaire, il a planté le drapeau sur l’Ararat.

Et bien non ce projet est tout à fait raisonné et construit, il repose sur des principes juridiques établis en particulier par l’ONU, et ne demande qu’à être soutenu pour être réalisable.

 

Ainsi, sur les 4.000.000 d’arméniens constituant la diaspora, si le quart d’entre eux revendiquaient leur identité de peuple autochtone d’Arménie Occidentale, nous pourrons rapidement mettre en place une Assemblée représentative de tous les courants de la diaspora, et un organe exécutif compétent pour ne pas manquer une nouvelle fois le train de l’Histoire.

Il est juridiquement impossible de faire valoir des droits sur un bien, et à fortiori sur un territoire, sans titre de propriété.

 

Il faudra conduire le combat et les négociations qui vont s’annoncer difficiles avec la préemption des kurdes sur nos territoires.

Vous allez aussi me faire observer que très peu d’arméniens retourneront sur nos terres.

Et bien sachez que si l’Arménie se vide, si l’Arménie ne peut accueillir les dizaines de milliers de réfugiés arméniens du Moyen Orient c’est qu’elle manque avant tout d’espace vital.

Un hectare c’est la surface moyenne d’une exploitation agricole en Arménie, en France c’est entre 60 et 100 hectares.

Si l’Arménie se vide c’est aussi parce qu’elle n’a pas d’accès à la mer, sachez qu’entre Rize et Hopa sur les flancs de la chaîne Pontique il y a encore des arméniens, les Hamchens et un peu partout dans le Yerguir des arméniens islamisés qui revendiquent déjà leur identité.

 

Nous devons agir tout de suite, ou disparaître, c’est notre devoir pour que l’Arménie retrouve sa grandeur passé.

 

Samtibian

 

Western Armenia News - Forum actif