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QUESTIONS/REPONSES

 

Fin du processus génocidaire

le Dimanche 25 septembre 2005 à 12:55, sur le forum d'armenews 

     C'est effectivement ce qu'attend l'envahisseur : la démission des héritiers historiques. La résistance arménienne ne saurait se satisfaire d'une reconnaissance sans la restitution de son patrimoine.

    C'est un long combat pour lequel nous nous devons d'avoir le plus grand respect. Le respect pour le courage d'Haybachdban de l'avoir entrepris, d'en être le fer de lance. Quitte à laisser sur le bord de la route les incrédules, il est légitime.

    J'avoue qu 'en découvrant moi-même cet aspect de la lutte, j'étais interrogatif. Mais il s'agit de Notre histoire, de nos terres spoliées. A-ton jamais vu un peuple aussi malmené par les instances internationales, sans que celui-ci n'ose, par s'être si facilement intégré à sa terre d'accueil qu'il en oublie d'où il vient. Il ne le fera pas pour lui ou pour ses enfants, mais pour la descendance qui ce jour là aura le choix. Celui de rester en terre d'accueil, ou celui de réinvestir sa terre. Mais offrons lui ce choix au nom de notre Histoire, car au nom du profit, des hommes ont fermés les yeux, ne les entr'ouvrant que pour jouer les bons apôtres. Cette affaire n'est pas de la responsabilité des peuples, elle l'est de celle de seulement quelques hommes indignes de ce nom. Rappelons - nous la Révolution française. Il l'ont fait parce qu'ils n'en pouvaient plus de ces injustices.

    Combien d'exemples nous faudra -t-il pour comprendre que la galère dans laquelle nous nous trouvons, ne peut trouver d'issue que dans l'action et non dans les lamentations ou les vaines protestations. Non que ces dernières ne soient improductives, bien au contraire, mais elles doivent nécessairement cohabiter avec ce que j'appellerai l'épine dorsale de ces combats qui se déploie en 3 volets : Échec au négationnisme, Reconnaissance et demande de pardon pour la mémoire de nos 1,500 000 martyrs, et application sans réserve du Traité de Sèvres. Il appartient en effet à la communauté de se pencher d'urgence sur l'aspect juridique de cet accord international bafoué et de se le réapproprier. Là encore il ne s'agit que d'une affaire de volonté de la Diaspora, car c'est d'elle dont il s'agit. C'est elle qui a été expulsée de SA MAISON. Voilà en quoi le combat de Haybachdban est noble, légitime et doit inspirer notre respect, car long sera le chemin, et il a besoin de notre aide, ne serait-ce que morale. C'est aussi, pour terminer, une affaire de moyens financiers pour intenter des actions en justice internationale.

Juste une question à Armenag : concernant cet aspect : " êtes-vous en contact avec les grandes organisations arméniennes de la diaspora pour constituer un fond commun en prévision d'actions juridiques d'ampleur ?".

Jean Ekian
 

     Les grandes organisations arméniennes sont présentes sur tous les continents, il y a aussi les Arméniens d'Arménie Occidentale, d'Arménie, d'Artsakh, et du Djavakhk en exil.

     Notre Assemblée n'est pas un parti politique, c'est une structure politique qui a pour ambition de réunir tous les Arméniens qui le souhaitent dans le cadre de notre déclaration nationale (non figée) afin de défendre nos droits légitimes et démocratiques en respectant les positions prises.

En interne

      Il est fondamental que les membres des grandes organisations arméniennes, soient, sous couvert de leur direction, sollicitées, c'est un véritable pèlerinage qui doit être pris en charge par des gens responsables qui maîtrisent le dossier.

     Notre Conseil National ne peut être que provisoire, ou plutôt il se trouve dans un processus de développement avant d'être suffisamment au point et de répondre aux règles démocratiques en fonction actuellement dans la plupart des États occidentaux.

En externe

     Nous devons être capable de participer à toutes les tâches qu'incombent une structure d'État et plusieurs départements, suivre les dossiers, respecter les protocoles, et faire respecter nos lois votées en les communiquant.

    La tâche est importante soit, mais avons-nous d'autres choix, réfléchissons ensemble, les Arméniens d'Arménie Occidentale en ont vue d'autres, ils doivent être capable, ils sont capables?

                                                                                                                                                Arménag

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