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COMMUNIQUÉ

 

Le 28.06.05  

Le Traité de Sèvres, une base solide du futur Traité Européen

Le Traité de Sèvres a été appliqué, pour la Syrie, l'Irak, et pour le Liban ...

Il ne l'a pas été pour l'Arménie suite au Génocide, à la déportation des Arméniens et à l'occupation militaire de notre pays...

Le Traité de Sèvres qui a été approuvé par le Président Wilson sous son arbitrage officiel doit être appliqué en direction des descendants rescapés du Génocide.

http://www.haybachdban.com/dossiers/traite/traite_de_sevres.htm

Les Turcs d'aujourd'hui s'enlisent dans leur négationnisme et révisionnisme, et par ce biais deviennent directement complices des gouvernements précédents.

Nous demanderons aux signataires du Traité de Lausanne que sont

L'Empire britannique, la France, l'Italie, le Japon, la Grèce, la Roumanie, l'État Serbe-croate-slovène,

de revenir sur la signature de ce faux-Traité, le Traité de Lausanne, injurie la mémoire de la nation arménienne et la place comme une minorité sur ses propres terres sans tenir compte de la réalité du Génocide, de la déportation et de l'exil des Arméniens.

L'application des droits des minorités, sous couvert du Traité de Lausanne est un faux-fuyant politiquement correct, super négationniste, défendu par une certaine catégorie de personne qui se voile la face....comme dirait l'autre...

Les Kurdes défendent la même chose......L'idéal européen devra s'appliquer justement pour tous ou ne s'appliquera pas. Tout commence par l'application juste (justice) du Traité de Sèvres.

La Grèce, en son temps concernée, par le Traité de Sèvres, mais ayant signé le Traité de Lausanne renonce officiellement à Smyrne « la Grecque », ce qui ne lui donne plus la possibilité de revendiquer, ce dont elle a renoncé.

Le Traité de Sèvres a été signé par la France, l'Italie, le Japon et l'Empire Britannique. Ces puissances étant décrites dans le Traité actuel comme principales puissances alliées; l'Arménie, la Belgique, la Grèce, le Hedjaz (l’Arabie Saoudite), la  Pologne, le Portugal, la Roumanie, l'État Serbo-croato-slovène, et la Tchécoslovaquie.

Ces puissances constituant, avec les principales puissances mentionnées ci-dessus, les puissances alliées,

L’Arménie (et les Arméniens d'Arménie Occidentale exilés), la Belgique, le Hedjaz (l’Arabie Saoudite), la Pologne, le Portugal et la Tchécoslovaquie ont approuvé le Traité de Sèvres et n'ont à aucun moment renoncé à cette signature, dans les mêmes conditions que la Grèce.

Sur les 13 pays signataires, n’incluant pas « la Turquie », seul 7 pays sont revenus sur leur signature du Traité de Sèvres et 5 pays n’incluant pas l’Arménie, ont maintenu leur signature.

La Belgique, la Pologne, le Portugal, la République Tchèque, signataires du Traité de Sèvres sont aujourd’hui membres au Conseil de l’Europe.

 Le Traité de Sèvres reste donc valide dans la mesure où, ce Traité n’a pas été remis en question à l’unanimité des signataires.

Reste à savoir pourquoi et dans quelles conditions les autres signataires sont revenus sur leurs signatures officielles, ont-ils véritablement renoncé à à l'application de leurs premières signatures ?

L’ouverture de négociation permettant la reconnaissance et la participation politique d’une « Turquie » en Europe ne pourra se faire que par une juste application de la Charte Universelle des Droits de l’Homme et du Traité de Sèvres, en direction des Arméniens d’Arménie Occidentale, c’est en cela que nous pourrons considérer la réelle validation des critères de Copenhague.    

                                                                                                                                                      Arménag APRAHAMIAN

Membre du Conseil National Arménien
 

Pour en savoir plus
 
Minorités oubliées à Rumine
Une histoire qui n’en finit pas de s’écrire.
N. V.
Mais pourquoi les Turcs tiennent-ils autant à célébrer Lausanne et son Traité signé au Palais de Rumine, en cette torride et orageuse journée du 24 juillet 1923?
Parce que, bien entendu, la place de la Riponne est liée aux fondations de la Turquie moderne, dont les frontières actuelles furent définies par l'accord lausannois. Mais ce n'est pas tout. Au contraire du Traité de Sèvres, conclu le 10 août 1920 entre les Alliés et l'Empire ottoman, celui de Lausanne n'a pas mentionné les Arméniens, les Kurdes et d'autres minorités. A Sèvres, l'Empire avait perdu la Thrace, la Ionie, la région de Smyrne (aujourd'hui Izmir), l'Arménie et ses provinces arabes, dont la Société des Nations confiait l'administration à la France et au Royaume-Uni. Trois ans et une guerre plus tard, les compteurs ont été remis à zéro. Concluant une «conférence pour la paix générale en Orient» ouverte à Lausanne en novembre 1922, la Paix de Lausanne met une fin officielle aux conflits territoriaux nés du démembrement de l'Empire ottoman. Huitante ans plus tard, des minorités oubliées au Palais de Rumine en contestent encore les fondements. Mais pour les Turcs, «Lausanne, pas touche!»
 
 
APPEL AUX ARMÉNIENS
 
     Invitons les plénipotentiaires, signataires du Traité de Sèvres et les signataires du Traité de Lausanne pour leur exprimer cette injustice.

      Recevons tous ces gens au Collège Mekhitarian.

     Les Arméniens du monde entier doivent se mobiliser, le Traité de Sèvres a été appliqué pour la Syrie et l'Irak, il doit l'être pour l'Arménie occidentale.

                                         http://www.haybachdban.com/communiques/cna28.06.05.htm

     Organisons un véritable débat politique, présentons exactement la situation, donnons les moyens aux Arméniens de s'exprimer sur cette question fondamentale, de surcroît d'actualité.

    Le Traité de Sèvres est un "élément déclencheur", parce qu'il est une vérité incontestable relative à nos droits politiques fondamentaux, reconnue par des instances internationales et 14 pays incluant les Turcs.

    La reconnaissance du génocide des Arméniens qui a des conséquences juridiques évidentes, est avant tout un problème concernant l'identité morale des êtres humains face à leurs capacités de devenir humain à part entière.

    Le fait que les Arméniens aient été expatriés, dispersés à travers le monde, non organisés sur le plan politique a permis de ne pas renoncer au Traité de Sèvres, puisqu'ils ne se sont jamais officiellement exprimés sur la question dans un cadre démocratique.

     Aujourd'hui nous pouvons dire et expliquer à tous, pourquoi il ne faut pas renoncer, nous avons tous les outils pour cela (politiquement, philosophiquement, psychologiquement...)

   le débat reste ouvert......

 
 
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